lundi 28 mars 2016

Signet Diigo indexé "formation" et "numérique" :"L'Emploi Store, bilan des premiers mois d'existence et vision pour le futur - Pôle emploi.org"

Prise en compte de la transformation numérique, adaptation aux usages d'aujourd'hui... Pôle emploi a investi l'écosystème digital et crée "Emploi Store", une plateforme réunissant des sites internet et des applications mobiles dédiés à l'emploi. Le principe fondateur : un partenariat avec les acteurs de l'emploi et de la formation privés et publics ainsi qu'une conception centrée sur les attentes exprimées par les utilisateurs : personnes en recherche d'emploi et professionnels de l'emploi. Au programme 10 types d'e-services : MOOCs, Serious-games, e-learning, quiz etc… sur le projet professionnel, la recherche d'emploi ou le marché du travail. Une nouvelle approche pour booster la recherche d'emploi... Emploi Store en quelques chiffres 170 services 100 partenaires 11 000 visiteurs par jour en moyenne, Près de 90 000 comptes utilisateurs 51 000 lecteurs de la newsletter mensuelle En savoir + : http://ift.tt/1NS0PlF

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dimanche 13 mars 2016

Signet Diigo indexé "formation" et "numérique" : - Formation professionnelle : le salut par l'innovation ? - RHEXIS

Spécialiste et praticien émérite du système de formation professionnelle français, Paul Santelmann, responsable de la veille à l'AFPA, a publié un long article sur le sujet dans la revue Futuribles de janvier-février 2016 ( http://ift.tt/1QPAA2f ). Il y brosse en 15 pages un tableau en profondeur et sans concession de la formation continue en France, des origines à l'avenir. Synthèse des principaux points abordés.
Annotations:
  • L’auteur retrace d’abord à grands traits l’histoire de la formation professionnelle continue en France. Il rappelle que le projet initial, issu de l’accord interprofessionnel du 9 juillet 1970 et de la loi du 16 juillet 1971, reposait sur une architecture assez simple et visait des objectifs très différents de ceux qui se sont imposés par la suite.
  • À partir du tournant des années 2000, des réformes successives modifient l’architecture du système et dispersent sa gouvernance.
  • validation des acquis de l’expérience (VAE)
  • supprimé en faveur du compte personnel de formation (CPF)
  • Dans le même temps, argumente Paul Santelmann, la formation professionnelle se décentralise, par transfert d’une partie des compétences aux régions. La définition des politiques se partage donc entre l’État central et des régions qui n’ont qu’une autonomie partielle, dans une concertation permanente avec les organisations professionnelles et syndicales, « extrêmement divisées et peu influentes ». De fait, ce « quadripartisme » territorial (État, région, employeurs, salariés), réaffirmé par la dernière réforme, n’améliore pas toujours la lisibilité des politiques de formation professionnelle.
  • Malgré l’orientation assumée du système vers les publics les plus défavorisés, il semble bien que la formation professionnelle continue à bénéficier en priorité, au contraire, aux plus qualifiés.
  • offre de formation, extrêmement fragmentée (62 000 organismes de formation)
    • 2% d’acteurs publics,
    •  
    • des structures privées performantes et innovantes à l’intention d’un public de cadres,
    •  
    • et tout un vivier de petits organismes souvent associatifs qui se consacrent à la formation des publics les plus fragiles
  • plus de la moitié des cadres (55%) ont eu accès à une formation en 2013, contre un tiers environ pour les ouvriers et les employés.
  • le système de formation initiale est privilégié
  • une conviction : celle que les emplois se polarisent entre compétences de haut niveau d’un côté, très faibles qualifications de l’autre. De ce fait, on considère, implicitement ou explicitement, que tout se joue lors des années d’études
  • d’autres pays européens montrent qu’il est possible de réussir la montée en compétences des adultes par des systèmes qui allient plus étroitement l’entreprise et le monde de la formation.
  • la faiblesse du système de formation continue se traduit par un retard flagrant de la France en matière de compétences des adultes, par rapport aux autres pays de l’OCDE. Le rapport publié par cet organisme en août 2015, signé Nicola Brandt, signale de fait (graphiques p.8) que la France arrive 19e sur 22 pays membres pour la numératie des adultes, 20e pour la littéracie. Les 25-29 ans n’y sont qu’1% à bénéficier d’une formation professionnelle qualifiante, contre 7% en moyenne dans l’OCDE.
  • foisonnement d’initiatives et d’innovations sur le terrain de l’entreprise, du côté des modalités pédagogiques, de l’organisation des processus d’apprentissage, de l’exploitation du numérique. Pour l’auteur, ces progrès se font indépendamment du système institutionnalisé de formation professionnelle continue.
  • relever le défi de la nécessaire montée en compétence des salariés français sur le digital et les technologies de l’avenir, en ciblant 4 publics :
     
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    • les TPE-PME,
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    • les professions intermédiaires,
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    • les seniors
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    • et les demandeurs d’emploi.
  • le CPF ne va pas forcément dans le bon sens, en contribuant encore plus à la dispersion des fonds.

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par , March 13, 2016 at 09:59PM : http://ift.tt/1TYVujr
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lundi 7 mars 2016

Signet Diigo indexé "formation" et "numérique" : - "Europe : menacée de décrochage sur le numérique, la France doit se remobiliser en 2016" - Localtis.info - Caisse des Dépôts

La France passe pour la première fois sous la moyenne européenne en matière de numérique. 16e du dernier classement DESI publié par la Commission européenne sur la pénétration du numérique dans les pays membres, la France perd deux places, et plus inquiétant, ne progresse pas. Révélateur de l'instant, ce classement montre tout de même que les énergies se mobilisent sur les bons chantiers.
Annotations:
  • Publié chaque année, l'indice relatif à l'économie et à la société numérique (Digital Economy and Society Index – DESI) mesure la "performance" et la "compétitivité" numérique des Etats membres. Pour 2016, la France se classe 16e et passe pour la première fois sous la moyenne des pays européens.
  • Le DESI est construit par les statisticiens européens sur la base de cinq indicateurs principaux : la connectivité, le capital humain, les usages d'internet, l'intégration du numérique dans les activités économiques et la "numérisation" des services publics.
  • L'absence de progrès en 2015 sur les déploiements très haut débit fait par exemple perdre deux places à la France (20e) en "connectivité".
  • En matière de "numérisation" des services publics, la France perd également du terrain et se retrouve à la 13e place. En cause, un retard pris dans les politiques d'ouverture des données (de la 3e à 8e place) et sur l'implémentation de "formulaires en ligne pré-complétés" (20e place).
  • Par ailleurs, malgré un capital humain bon, voire très bon (sur le taux de diplômés des Stem (1) par exemple), la France perd là encore deux places (12e). Une baisse due à la faible part des TIC dans l'emploi (17e, à 3,5% contre 3,7% pour la moyenne UE).
  • Côté usages (17e), si les Français sont friands d'internet (à 81%), ils sont bons derniers sur les réseaux sociaux. Ils se rattrapent sur les achats (8e) et les services bancaires (9e) en ligne, ainsi que sur la VOD (1er).
  • Enfin, le secteur privé, et plus particulièrement les TPE/PME apparaissent comme les moutons noirs français. Les trois places gagnées sur l'année (18e) montrent tout de même que les entreprises françaises se numérisent progressivement (outils de partage) et sont de plus en plus présentent en ligne (vente).
  • S'il faut s'inquiéter d'un possible décrochage français, les résultats du DESI peuvent tout de même être relativisés. La France accuse un retard sur la dynamique européenne et non dans l'absolu, comme le montre, pour deux indicateurs (capital humain, services publics numériques), des scores supérieurs aux moyennes européennes (+0,0059 ; +0,01). Bien que leur régression par rapport aux niveaux de 2015 puisse alarmer (-0,006 ; -0,0028).
  • Malgré ses imperfections, il ne s'agit pas de déprécier les résultats de ce classement qui pointe les retards, les défaillances et les réussites de la numérisation des Etats membres, tout en introduisant la possibilité de les comparer. Ce faisant, il met en lumière les grands chantiers (numérisation des entreprises, couverture réseau, formation, services publics numériques, …) encore en cours du numérique français. Et renforce l'idée que 2016 devra être décisive sur le numérique

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par , March 07, 2016 at 04:09PM : http://ift.tt/1p9Hoir
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